�rable � Palabres

D'�tudiant � immigrant

R�sum�

Pendant leur scolarit� au Canada, nombre d��tudiants africains se posent la question : rester ou partir apr�s l�obtention du dipl�me? Certains r�sistent � la tentation de faire leur nid ici et rentrent dans leur pays d�origine. D�autres, au contraire, obtiennent le statut d�immigrant. Cet �pisode explore les motivations des uns et des autres. Pourquoi braver de longs hivers, le mal du pays, sans avoir la certitude de d�crocher l�emploi r�v�? D�un autre c�t�, quels arguments incitent certains � retourner au pays? Pour r�pondre � ces questions, nous avons rencontr� deux �tudiantes � l�Universit� de Moncton, au Nouveau-Brunswick.

Participants

CAMILIA THIEBA

Camilia a quitt� son pays natal, le Burkina Faso, en janvier 2006, pour �tudier la biochimie � l�Universit� de Moncton. Une fois son dipl�me en poche, elle compte bien rester au Canada pour mettre ses �tudes � profit. D�ores et d�j� elle peut compter sur David et Suzanne McNair, sa famille d�adoption � Moncton.

AMINATA KONAT�

Aminata est partie du Mali pour s�installer � Moncton en ao�t 2004. � l�Universit�, elle �tudie l�administration des affaires et s�implique dans divers projets de d�veloppement dans son pays d�origine. Elle souhaite retourner au Mali apr�s ses �tudes. Aminata pense que c�est le Mali et non le Canada qui a plus besoin d�elle. M�me si elle sait que trouver un emploi et se r�int�grer ne sera pas si facile...

Origines des participants



BURKINA FASO

Capitale : Ouagadougou
Population (en millions) : 13,73
Superficie : 274 200 km2
Langues parl�es : fran�ais, langues autochtones africaines appartenant � la famille soudanique
PIB par habitant : 529 $ CAN
(Canada : $ 46940)
Utilisateurs d�internet : 80 000


MALI

Capitale : Bamako
Population (en millions) :  13,06
Superficie : 1 240 000 km2
Langues parl�es : fran�ais, bambara, nombreuses langues africaines
PIB par habitant : 571,14 $ CAN
(Canada : $ 46940)
Utilisateurs d�internet : 100 000


Sources : Affaires �trang�res et commerce Canada et DISCOP.


 
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Commentaires

Question :
D'après vous, les Africains qui ont étudié au Canada servent-ils mieux leur pays en restant au Canada ou en retournant chez eux?

Jeanne :
Le dilemme doit être terrible. On doit se sentir un peu décalé quand on rentre chez soi et se dire qu'il a tellement de choses à changer que cela devient désespérant. D'un autre côté, on doit avoir mauvaise conscience en restant au Canada. Peut être qu'on peut chercher un entre deux : être au Canada et travailler pour les Africains. Par exemple, en sciences ou en coopération internationale.

Robert Verge :
Une production formidablement r�alis�e et touchante! L'accent des filles est d�licieux, c'est du jamais vu! Ou plut�t entendu. Une phrase-cl�: se faire des amis de toutes les origines africaines en �tant venue au Canada. Belle le�on.

Hammadi Saci :
C'est le dilemne. Rentrer ou rester? Telle est cette terrible question qui tarraude l'esprit du jeune étudiant africain.son pays a besoin de lui comme le pays d'accueuil. Je pense à mon avis qu il doit servir son pays d'origine avec son savoir acquis et non le contraire.

Alexandre V. :
Excellent reportage! J'ai déjà hâte de voir le second volet.
Oui, comme le disent Jeanne et Hammadi, on est toujours déchiré lorsque l'on est immigrant, et je puis parler un peu en connaissance de cause, vu que mon épouse est camerounaise. Mais quel que soit le choix des uns et des autres, il n'est en aucun cas question de les juger, c'est certain, car s'il est légitime de ressentir le besoin d'apporter sa part au développement de son pays, tout individu a aussi le droit de penser à son propre avenir (professionnel, familial), dans un cadre auquel il aspire. Et puis même, celui qui reste à l'étranger n'est jamais totalement déconnecté du pays ; ce serait méconnaître la famille africaine que de voir cela ainsi! Avant le pays, il y  a déjà les proches qu'il faut soutenir au mieux et c'est déjà un effort fort louable.
En outre, je dois dire que je trouve l'attitude de la Province à l'égard des immigrants africains et plus largement francophones plutôt une bonne nouvelle en soit, et contraste passablement avec l'atmosphère régnant dans mon pays, la Suisse, qui a tendance à faire le hérisson face à cette même immigration se produisant chez nous... Et je le déplore
En tout cas, merci pour ces charmants portraits!

Francois Provost :
Merci beaucoup pour cet excellent premier documentaire. J'ai transmis le lien à tous mes contacts au Mali ainsi qu'a tous les stagiaires officiers maliens que mon employeur (Forces canadiennes) a envoyés sur des formations à travers le Canada ces trois dernières années. Soyez assuré que nous attendons avec impatience les prochains épisodes. Félicitations pour ce beau succès!

Louise Coutu :
Très intéressant, cet épisode présentant 2 parcours d'étudiantes.
J'ai hâte au prochain!